Lieu
La Nouvelle Dimension Voir sur la carteDans les entrailles du cinéma Bis :
Le plus important, le plus fou, le plus mythique, le plus prolifique des cinéastes bis a eu les honneurs d’ouvrir le bal chez Rouge profond, a eu l’honneur d’une rétrospective à la Cinémathèque grâce à Jean-François Rauger et est aujourd’hui réhabilité à tort et à travers. Son œuvre est il est vrai une jungle lubrique remplie de pièges et de beautés, de plus en plus peuplées par les tribus de fans. Un paradoxe certain car Jesus Franco, c’est d’abord le système D pour finir le film quel qu’en soit le prix, sachant qu’on lui a rarement accordé de budgets décents de son vivant. Franco, c’est Van Gogh avec une caméra et deux oreilles…
Age pop (Sumuru) et psychédélisme (Vampyros lesbos, Nécronomicon)
Un acte amoureux : Les relations conjugales de Franco dans la dialectique voyeurisme-exhibition
Le saphisme par dessus tout.
Libération et libertinage : Célestine bonne à tout faire
Sadisme : adaptations de Sade, Lettres d’une nonne portugaise, WIP
Figures d’un style : découpage, zoom foufounesque, musique et montage. L’art du contre-jour ou la nuit eurocinéenne.
Enfers verts et sables mouvants : les pièges de la filmographie de Franco
Howard Vernon : mon nom est Orlof (f)
Budgets fauchés mais villégiatures sur la côte, coproductions et pseudonymes.
Caviardage et remontages.